Lundi soir 29 septembre 2008, à la fin de ma journée de travail, j'ai attendu pour être reçu à la permanence publique du Maire, Charles Hey. Il y avait une personne reçue au moment où je suis arrivé. L'attente fut courte.
Le Maire m'a reçu et m'a immédiatement précisé qu'il pensait me fixer le rendez-vous demandé au jeudi, et que ma présence là était très bien.
Il m'a dit qu'il me parlait sans détour, qu'il n'a pas encore convoqué de conseil municipal car c'est la période des vendanges, mais qu'il pense le faire pour les environs du 14 octobre 2008.
Il m'a renouvelé la remarque qu'il travaille dans l'intérêt du village, ce que je souhaite aussi pour mon action, et qu'étant la liste majoritaire, il a été élu pour réaliser un programme. Si je ne joue pas l'obstruction systématique, il s'est déclaré partant pour permettre ma participation à l'activité municipale. D'accord pour me communiquer les documents mais si je lui demande tous les documents vus par les conseillers depuis mars ,,,,,,,J'ai précisé que je souhaitais pouvoir les voir, suivant les sujets qui se poseront, même avec les adjoints. Jusqu'à maintenant, je suis un conseiller municipal d'opérette. Charles Hey m'a dit que ce n'était pas le cas, qu'il y avait des réunions le soir, parce qu'il y a des réflexions en cours. Mais que le Conseil adopterait un règlement intérieur. ( 1 )
Ensuite, il a commencé à préciser la procédure : Les conseillers vont élire les membres des commissions (ou simplement ma candidature ?). Ce n'est pas lui qui décidera, mais les conseillers choisiront si je participe ou non aux commissions où je me présenterai Il a relevé qu'il jouait la transparence avec moi et qu'il m'informait des grands sujets :
--- le problème de la surpopulation scolaire au collège, avec un blocage prévisible en septembre 2008. C'est la poursuite de l'erreur du Conseil Général de ne pas faire un collège neuf, en périphérie du village. Il est prêt à céder la salle Rayan et à encourager l'achat du garage voisin pour permettre l'extension du collège.
--- Sur le problème de la surpopulation scolaire, une considération sur la croissance du nombre d'élèves en primaire, m'a fait entendre que la médiathèque ne serait pas faite à l'emplacement de l'ancienne maternelle comme cela avait été dit. Il faut prévoir d'autres classes en primaire, assez rapidement.
--- à la remarque que la rumeur parle de mise en place de sens uniques, il a précisé qu'il y avait 3 projets (réflexion limitée au rond point, à la rue de l'ancienne distillerie et à la rue de la mairie) (promenade = parking aux entrées-sorties de l'école primaire). Le conseil municipal se prononcera. Ensuite, il souhaite consulter la population. Et la réalisation sera faite après. Il a rappelé qu'il voulait augmenter le stationnement en faisant un parking au rond point, une dalle qui n'empêcherait pas la vue sur le vie Magalas depuis la Promenade. Il veut refaire travailler l'architecte sur cette idée. Une alternative, moins heureuse, serait de faire le parking à l'ouest de la salle de la Convivialité. La Commune achètera la cave Taix (avenue de la Gare) pour faire un parking ; il faut trouver une entente avec les vendeurs, à un prix qui tienne compte de l'évolution du marché. J'ai argumenté sur l'intérêt de cette situation géographique, en particulier s'il y a un accès vers les Aires, sur l'intérêt d'un porche à la salle Rayan pour désenclaver l'impasse du Collège en permettant une sortie de la rue des Écoles Neuves, car pour réduire les blocages sur la place Neuve, il faut plus de voies « sortantes » qu'« entrantes ».
Sur ces principes généraux de travail dans l'intérêt du village, du droit à faire des remarques constructives, à
l'opposé de l'obstruction systématique, d'égalité de traitement entre tous les conseillers, nous nous sommes salués, tout en disant bonjour aux conseillères et conseillers présents dans le
secrétariat de la mairie, arrivés entre temps. (18h30)
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1Dans les communes de plus de 3500 habitants , c'est obligatoire. A Magalas, pas encore, mais cela clarifiera afin que les droits et devoirs des conseillers soient les mêmes pour chacun de nous. (remarque Bernard Boisard)
