Écrit le 8,11 & 12 avril 2009
Communiqué de la secrétaire d'Etat à la Famille
Le 4 avril, Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille, annonce « L'État va créer 100.000 places en crèche, et lancer à la rentrée des jardins d'éveil »
"Nous tiendrons les objectifs définis par le président de la République de créer 200.000 offres de garde supplémentaires", a affirmé la secrétaire d'Etat dans
l'édition du samedi du JDD.
Selon elle, "l'Etat fait un effort considérable en augmentant le Fonds national d'action sociale (Fnas) de 7,5% par an, soit 1,2 milliard d'euros supplémentaires, pour la création de
100.000 places en crèches".
Les autres offres de gardes se feront par les "nouvelles dispositions de diversification des modes de garde votées par le Parlement (regroupement
d'assistantes maternelles, passage de trois à quatre enfants par agrément)", et "le développement de l'accueil collectif: crèches classiques, d'entreprise, création de jardins d'éveil,
optimisation des places de crèches hospitalières...", a précisé Nadine Morano. Les jardins d'éveil pour les 2-3 ans seront
expérimentés "dès la rentrée" et "intégrés dans les écoles lorsque cela est possible", a-t-elle dit.
"Le financement de 8.000 places (en jardins d'éveil) est prévu dans la nouvelle convention que nous signerons avec la Caf ", a-t-elle ajouté. Il sera assuré par la Caf, les collectivités locales,
les parents en fonction de leurs revenus, et "les entreprises qui dans le cadre de leur politique familiale pourront financer les places de jardins d'éveil tout comme elles financent des places
de berceaux".
Selon une étude de la Drees, 63% des enfants de moins de trois ans sont gardés par leurs parents la majeure partie de
la semaine, contre 18% par une assistante maternelle et 10% dans une structure d'accueil collectif.
Source de l'extrait: http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/det_artNL.asp?id=33439&supportId=56
Communiqué CNAF
le 7 avril le président de la Caisse nationale d'allocations
familiales (CNAF), Jean-Louis Deroussen :
"Il y a un effort significatif mais qui devra continuer à progresser", a-t-il déclaré. "On ne répond pas à toutes les demandes. (…) Si on voulait vraiment donner à
toutes les familles la possibilité de faire accueillir leur enfant, on arriverait dans les 350.000" créations de place en crêche, a précisé le président de la Cnaf.
Ces créations devaient être un élément de la convention d'objectif et de gestion (COG) pour la période allant de 2009 à 2012, examinée le même jour par le conseil
d'administration de la Cnaf.
La secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano "a affiché 100.000 places en accueil
collectif, ce qui est une répartition de nouvelles places, de meilleurs taux de fréquentation dans les crèches existantes, les crèches hospitalières qui ouvriraient des places hors salariés de l'hôpital", a expliqué Jean-Louis Deroussen.
Il y aura par ailleurs "une proposition d'amélioration dans les offres individuelles, de type micro-crèche et regroupement d'assistantes maternelles", a-t-il
poursuivi.
Le budget consacré à l'accueil du jeune enfant devait être voté lors du conseil d'administration. Il prévoit de passer de 1,8 milliard d'euros en 2008 à 2,7 milliards en 2012, selon la Cnaf.
Source : http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/det_artNL.asp?id=33476&supportId=56
Source : page 18 in '' Le délégué de l'éducation nationale '' n° 218 – mars 2009
Une expérience en languedoc
« Depuis la rentrée scolaire du mois de septembre 1993, existe à Marvejols -48100- un accueil conjoint : crèche municipale - école maternelle publique la
Coustarade, en ce qui concerne l'enfant de deux ans. Cette formule a été mise en place suite à un travail de concertation mené par les directrices des deux institutions, qui se trouvaient dans
l'obligation de gérer en même temps les mêmes usagers. En effet, l'institution crèche accueille les enfants de 0 à 3 ans et l'institution école maternelle peut accueillir les enfants à partir de
l'âge de 2 ans. Il existe donc une année commune aux deux systèmes.,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, CONCLUSION Aujourd'hui, cette expérience fonctionne toujours. Les problèmes pratiques majeurs sont entièrement réglés et la formule
évolue vers un partenariat plus soutenu au niveau des contenus, tâche, il est vrai beaucoup plus délicate. Néanmoins, la validation de l'expérience est prouvée par la demande continuelle des
familles. Il est anecdotique de signaler que certaines familles, qui n'ont pas besoin des services de la crèche parce qu'un des deux parents n'a pas d'activité professionnelle, placent leur
enfant à la crèche en formule halte-garderie pour qu'il bénéficie dans l'avenir de la formule accueil conjoint! Mais une certaine honnêteté est ici à signaler. Le succès de l'expérience est dû
principalement à deux paramètres: d'une part, la proximité géographique des deux lieux: crèche et école, d'autre part le volontariat actif des équipes de chaque institution.
Source : Dominique FARRAN PEMF École mat. Les Chênes Mende (48)
http://www.crdp-montpellier.fr/ressources/GER/Ger01_06.htm
Analyse personnelle
Ces informations sont complémentaires à l 'analyse plus générale sur l'école publique – le service public d'enseignement.
L'analyse que j'en fais est de prendre en compte les groupes sociaux présents à Magalas. Les Magalassiens ne s'expriment pas sur l'avenir qu'ils souhaitent pour leurs enfants.
Les institutions se prononcent : La population enfantine augmente donc l'école élémentaire de Magalas va avoir un poste d'enseignant en plus, une douzième classe (260 élèves environ en
2008-2009). La Commune va aménager une salle de classe en divisant une salle polyvalente. 85 enfants mangent dans la cantine qui était prévue pour une quarantaine d'enfants. En pratique, il
suffit d'augmenter le nombre de services.
Que l'État envisage de développer l'idée des « jardins d'éveil » ne peut être qu'une préoccupation généreuse.
Pourtant, il faut intégrer dans la réflexion qu'il est également dit par le Gouvernement que les entreprises doivent se rapprocher des lycées pour les financements. Les lois évoluent pour que l'éducation soit un secteur comme les autres, un des secteurs économiques basé sur la politique contractuelle : l'accord
entre 2 personnalités morales reconnues suffit.
La morale nationale française dont la laïcité fait partie, l'état d'esprit d'apprendre à douter, réfuter ou approuver, les affirmations des autres citoyens, ne sera plus le fondement républicain.
Les directeurs d'école apprendrons à avoir un bon commerce avec d'autres structures collectives. Ils ont déjà commencé : la Commune ( coopératives scolaires [ en 2008 maternelle=1500 € et 1.aire
1538 €] ), les associations, les entreprises.
Dans la suite, recevant les financements, les enseignants donneront, souvent par le silence, les idées sur les comportements à avoir; Pour moi, c'est un risque.
Actuellement, ces comportements se voient dans les centres de formation pour adultes.
Ce ne sera plus « ce mot barbare d'instruction publique » Les mots changeront. À changer, c'est ce scénario à réécrire.
Dans les 2 documents d'actualité, il est dit que les finances viendront des Caisses d'Allocations Familiales. Mêmes les syndicats de salariés se plaignent de la gouvernance de ces institutions
sociales à cooptation ( par la volonté de l'État, les clercs choisissent d'autres clercs loin d'un débat en public). Les ressources des CAF viennent des cotisations patronales sur les salaires.
A Magalas, le conventionnement CAF pour les actions « accueil de loisirs sans hébergement » et « accueil de loisirs associé à l'école » est fait par la Communauté de Communes
FRAMPS, qui délègue.
L'accueil durant la petite enfance est assuré par la crèche intercommunale de Puimisson et l'association locale« les Grapillons » dans une salle communale (+ 600 € de subvention
communale en 2008).
« Pour l'État, le service public d'accueillir commence à l'âge de 2 ans. Les enfants qui ont atteint l’âge de 2 ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être
admis dans les écoles et classes maternelles dans la limite des places disponibles » précise le site de la FCPE.
Depuis le début des années 1980 – 30 ans – l'accueil ne concernait que 1 enfant de 2 à 3 ans sur 3 enfants, et l'exception se marque ; Aujourd'hui , 1 sur 5 va à
l'école. Pourtant, l'école lorsque les moyens sont donnés pour avoir des effectifs et des moyens d'éveil, est
le lieu égalitaire pour la réussite scolaire de
l'enfant.
L'expérience de Marvejols montre que les structures publiques peuvent donner la priorité à l'intérêt de l'enfant.
Sur Magalas ou sur le territoire de la FRAMPS, institutions qui se partagent la compétence jeunesse, il est nécessaire d'avoir un débat.