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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 16:02

cdu352.852

 

Le mémorial des militaires héraultais morts en Algérie, Tunisie et Maroc de 1952 à 1962, a été inauguré le 27 octobre 2009 à 10 heures.

L'association du Mémorial 352.852-mag-20091222-monument-AFN.jpgHéraultais AFN a été créée en 1998.

Elle rassemble les plus importants fédérations nationales d'anciens combattants, l'union départementale des anciens combattants et victimes de guerre et des anciens combattants à titre individuel.

Son objet social est la réalisation d'un monument à la mémoire des 218 militaires héraultais morts durant ces conflits et recensés à ce jour.

La commune de Magalas a voté une subvention de 1000 €, pour la construction de ce monument.

Je n'ai pas été favorable a cette subvention pour plusieurs raisons :

1/ le conseil a été informé lors de la séance ( rien dans le dossier préparatoire que je suis le seul conseiller à demander ).

2/ la présentation a été confuse ; en particulier, il semblait que le monument était pour tous les militaires de carrière ou appelés mort durant la guerre d'Algérie.

3/ j'ai proposé que, pour honorer la mémoire de ceux qui sont morts pour la France durant des guerres, la Commune soutienne des actions de sensibilisation des enfants . Magalas a un beau monument aux morts qui pourrait être mis en valeur avec une telle somme.

(commentaire + source : Lettre de la délégation interdépartementale de Montpellier-Hérault – la France Mutualiste – décembre 2009 )

 

 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 21:24

Billet d'humeur

Mardi 28 juillet 2009

Conseil municipal à 18h30

Le dossier de préparation du conseil était comme d'habitude incomplet.

4 absents et 3 procurations.


Le lendemain du conseil du 30/06/02009, j'ai remis en mairie, un résumé de mes interventions.

Durant le conseil, j'ai constaté que le secrétaire de séance ne prenait pas de notes.

Aujourd'hui, en recevant le compte-rendu avant approbation, durant la journée, je constaté que mon intervention pour le four banal public a été réduite à 2 lignes et demi. Or j'ai écrit :

* à propos de la vente à la sauvette du four banal --------- « Ce sujet majeur arrive en discussion de manière accessoire, la vente du bien communal. La pochette de préparation de la séance était vide.

J'ai fait des courriers et il n'y a pas eu de réponses.

Il a été proposé de déposer devant le four, les monuments actuellement dispersés, d'ouvrir l'impasse de l'abattoir, d'organiser les travaux avec les chantiers de jeunes, de demander des subventions. Pas de réponses.

Des engagements qui seraient imposés à l'acheteur , c'est mieux que rien, mais ce n'est pas le mieux.

La servitude pour être certain qu'elle demeure doit porter sur une parcelle enclavée afin de demander un droit de passage.

Au fond, il n'y a pas de politique culturelle de mise en valeur du patrimoine. Le mieux, c'est un projet culturel à long terme qui aurait pour objectif de faire ressortir le mur sud du château médiéval détaché du château renaissance. »----------

* de plus à propos de la prévoyance pour les salariés, j'ai précisé --------------------- « La délibération préparée fait une différence de couverture sociale entre les agents affiliés à la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales (CNRACL) et les autres, soit les fonctionnaires titularisés et les contractuels.

Ces derniers font un travail équivalent aux fonctionnaires sans avoir la garantie de l'emploi. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les agents de catégorie 3 ne sont pas embauchés sur concours par les communes. Ils sont proposés à la titularisation par le maire. Donc, il n'y a pas de raison d'ajouter une clause qui les défavorise : A travail égal, salaire égal. La protection sociale est un salaire différé.

En conséquence, je demande que la même protection soit proposée à tous les agents. »----------------------

* j'ai posé par écrit, avant le conseil, et par oral durant la séance 3 questions. Le maire en a posé 5 lors de la séance, alors qu'elles n'étaient pas écrites dans le document préparatoire. Ses 5 questions et réponses sont dans le compte-rendu.

Donc   : 

Le 28 juillet, les conseillers savent avec précision ce qu'ils ont approuvé le 29 juin, moment où ils n'avaient aucun écrit et découvraient le sujet.

------------------------  « Point X : Questions diverses

Questions de Bernard Boisard

A / La commission « association, culture, jeunesse, affaires scolaires, patrimoine » organise les manifestations municipales mais elle n'a pas travaillé sur les affaires scolaires et le patrimoine. Je souhaite un débat sur l'évolution des écoles à 5 ans et sur le développement de la protection du patrimoine magalassien.

Réponse

travail en commission

Annie Cauvy

Je ne comprends pas

Nathalie Estellon

réflexion sur l'avenir de l'école dans quelques années.

 

B / Le fleurissement du village fut inexistant depuis le printemps. Plutôt que les non-dits, ne faut-il pas envisager des actions à moyen terme sur une réflexion à plusieurs, construite si les participants peuvent espérer être un peu entendus ?

réponse

Travail – réflexion en septembre, en commission

 

C / Quelle est la situation des rencontres avec les investisseurs sur l'énergie photovoltaïque ?

Le Maire et J Marie Valette : Un groupe d'agriculteurs participe à un projet de ferme photovoltaïque. Les agriculteurs loueraient leurs terres à une entreprise qui investirait dans l'exploitation du photovoltaïque. Les terres sont entre Magalas et Fouzilhon. La commune n'est pas concernée. »----------------------------

L'altercation avec le maire fait qu'il n'a accepté que de joindre les textes pour le four et la prévoyance des salariés. Le maire m'a retiré la parole en application du règlemnt illégal qu'il a fait voter par 21 conseillers et lui-même.

Je lui ai signalé que les modifications refusées seront envoyées en sous préfecture, ce qu'il a semblé mépriser.


Après la séance du conseil municipal de Magalas, du mardi 28 juillet, s'est poursuivi. Je vous en parle ensuite. …....

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 15:17

écrit samedi 27 juin 2009 ; complété dimanche 28/6 vous êtes sur Blog http://ensemble.changeons.magalas.over-blog.com/

Qu'est-ce qu'un service public

 

Aujourd'hui, samedi 27 juin 2009, des Magalassiens ont manifesté leur opposition à la réduction des heures d'ouverture des bureaux de Poste d'Autignac, Puissalicon et Puimisson.

Madame Jeanine Pons, maire d'Autignac, a présenté les raisons de cette manifestation : réduction du temps d'ouverture de La Poste alors que les personnes les plus âgées du village n'ont pas d'alternative. Avec l'âge les déplacements ne sont pas évidents, l'usage d'équipements électroniques est difficile. Côté employés, il y a taylorisation des tâches, c'est à dire un chronométrage des salariés, comme dans les usines automobiles à partir des années 1920. Il semble que la lenteur de la population rurale soit un handicap pour la hiérarchie de La Poste ; C'est la faute au client !

 

Monsieur Norbert Etienne, maire de Murviel, a pris la parole ensuite. Il a clairement mis à nu ce que signifie l'exigence de service public : C'est la concrétisation de la solidarité entre les Français, mutualisation des moyens pour en mettre à disposition de ceux qui n'en ont pas. Dans le dernier discours, celui du représentant de la CGT des postiers, il a été dit ''c'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas''.

Le maire- conseiller général de Murviel-lès-Béziers, a pris l'exemple du réseau de communication « haut débit ». Le Conseil Général assume de développer le réseau dans toutes les communes de l'Hérault. C'est indispensable surtout pour les entreprises. Actuellement, les marchés, les appels d'offre sont faits électroniquement. Il faut pouvoir faire circuler les informations en quantité et rapidement. Cette concurrence dépasse le département de l'Hérault et pourtant pour mettre le coup de pouce qui donne des moyens égaux dans tous les villages, c'est le Département. Cette responsabilité devrait être celle de l'État, mais les caisses sont vides. Cette solidarité devrait être nationale.

 

Norbert Etienne a présenté un deuxième exemple pour montrer que le service public est possible dans l'économie de marché. Défendre le service public, la solidarité ne signifie pas monopole (voir réflexion avec http://appelsauverlaposte.over-blog.com/article-24783944.html ); Quand on le veut, le service public évite les impasses de l'égoïsme, de l'individualisme. Pour cela, nous pouvons regarder les transports collectifs, le réseau d'autocars. Il est géré par le Conseil Général mais les transports sont faits par les entreprises privées. Les usagers ne paient que 10 % du coût du transport. Donc, le Conseil Général finance 90 % du transport de ces gens qui ont le besoin de se déplacer. Celui-ci a jugé qu'il fallait être solidaire sur ce service et donc, c'est nous, par nos impôts qui assurons cette mutualisation.

 

J'ajoute que les familles qui ont des enfants au lycée à Béziers, par exemple, imaginent bien les contraintes de temps et de coûts que cela leur évite. Or l'égalité d'accès à l'école est une base de notre République.

La logique du service public postal est la même.

 

Le chef de secteur responsable du bureau de Magalas était stressé par la présence de 70 personnes sur la route. La présence des 2 conseillers généraux a évité des remarques acerbes qui n'auraient rien changé à la décision de La Poste, d'administration devenue établissement public commercial et bientôt vouées à la privatisation en société anonyme.

 

Il est vrai que dans l'assistance, la présence ne signifiait pas totale approbation. Un conseiller municipal faisait le reproche à La Poste d'avoir concurrencé les banques. Dans les petits villages, il n' y a pas de banque. A Magalas, « grand village », le Crédit Agricole n'est ouvert que le matin. La Caisse d'Epargne est partie. Donc, un élu peut sentir qu'il doit être là car, dans sa population, certains sont dans le besoin de ce service public, mais ce même élu qui a les moyens de dépasser cette contrainte souhaite continuer à croire son idéologie. Il ne fera pas de proposition concrète pour assurer le service public même dans les chaos de notre monde actuel.

Est-ce que nous pouvons imaginer ce qui risque d'arriver ?

Pour de nombreux colis, il n'y a plus de monopole en faveur de la Poste. Alors, examinons la situation si vous venez d'acheter un objet sur Internet. J'ai vécu cette situation où le livreur était la société multinationale UPS.

Dans la boite aux lettres, j'ai eu la surprise de trouver 2 papiers de passage à quelques heures d'intervalle. Au 3 ème passage infructueux, le colis est renvoyé à son expéditeur.

Pas de numéros de téléphone, pas d'adresse ; Seule l'adresse internet donnait un début de solution. A la consultation, je sens que je ne fais plus partie de ce monde : comment gérer mes envois en nombre etc... et la possibilité de savoir que le colis était parti et arrivé mais que j'étais absent : pas besoin d'électronique pour cela, je ne suis pas encore fou !

Après recherche, j'ai trouvé un numéro payant. Mais le dépôt de Montpellier où je pouvais aller chercher mon colis, n'avait pas de téléphone. Le téléphone m'a permis de joindre une employée française UPS, basée en Irlande. Après une journée d'attente dans la crainte de rater le passage, j'ai bondi pour me faire connaître lors du passage du camion........

 

La Poste a des retards, c'est vrai, il faut du temps mais pas autant qu'avec ces entreprises déracinées.

Leurs services sont peu couteux car ces entreprises transfèrent sur l'usager, les coûts de la permanence, du temps qui est jugé improductif.

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 22:34

7 des enfants élus au conseil municipal de jeunes sont venus faire part de leurs remarques. Le maire du village, Charles Hey présidait la séance.

Il était accompagné de 6 conseillers municipaux, Mmes Biau, Cami, Cambrils, Estellon, Garvi et moi-même, M. Boisard.

Isabelle Biau qui guide leur réflexion a présenté les préoccupations des jeunes, et leur activité dans le village : journée de l'arbre, avec une quinzaine de participants, stand de vente de gateau lors de la journée du terroir et lors de la fête de la musique (je suppose en association avec « les grapillons », crêche familiale); environ 150 euros collectés pour l'association.

 

Monsieur le maire leur a expliqué que l'emploi du temps d'un maire est chargé et qu'il a beaucoup de réunions.

Il a pris exemple d'une réunion pour avoir la fibre optique dans les maisons de Magalas, de réunion avec l'architecte pour essayer de prévoir un bâtiment, une caserne de pompier neuve mais à moindre coût. Sue les 17 communes qui bénéficient du Service Départemental d'Incendie et de Secours, 5 sont prêtes à participer financièrement. La commune de Magalas, seule, ne peut pas prendre en charge un tel investissement, de 1.600.000 €. En attendant une solution, le pompiers resteront dans la caserne actuelle, à côté du cimetière.

Les enfants souhaitent proposer un espace pour le motocross. Il y a une quinzaine d'années, un parcours vélo-cross a été aménagé à côté du Bois de Nine. Il est assez isolé et il peut être mis en état pour les motos. En juillet, l'animateur « jeunes », Stéphane, qui participait à la réunion, fera faire des panneaux indicateurs avec de la pyrogravure. Du bois permettra de délimiter le parcours de manière plus soignée et sûre que des pierres.

Il a été question de fermer cet espace le soir pour protéger ces aménagements. Un aparté a été fait sur l'embauche de 2 policiers municipaux qui sévirons pour les mauvais stationnements et les bruits de motos. Il sera demandé à ces policiers de fermer ce terrain de jeu, comme la Commune fait fermer le cimetière le soir. Les jeunes semblaient avoir besoin d'un espace toujours ouvert. Il leur a été répondu que l'espace de jeu du parc De Gaulle (ou Bédrines ou OPAC) sera à disposition dès que les cours du collège le libèreraient (sauf partie sautoir)

Le jeunes souhaitent qu'un parc à vélo soit installé. Une d'entre eux a rencontré le directeur du collège. Il envisageaient de le faire positionner sur le côté « est » de la promenade, le long du mur. Le maire craint que les vélos soient abîmés ou volés. Il a conseillé de demander qu'ils soient dans l'enceinte du collège puis en disant qu'une caméra allé être positionnée au sud de la promenade, il est envisagé à l'automne-hiver, de mettre les vélos dans le parking des personnels du collège, après l'installation de plots escamotables et de la caméra. La caméra au nord de la Promenade ne permet pas de voir la partie du rond-point proche du collège.

Ensuite, Isabelle Biau a proposé d'organiser une journée-soirée non violente ; Après discussion des conseillers, cela se structurerait en 2 temps . 1-exposition pour laquelle l'école primaire et le collège pourraient participer. Il sera demandé également la participation des associations locales. Et 2-organisation d'une soirée théatre, la préparation étant faite par Isabelle Biau, en tenant compte de sa maternité, avec des scénettes créées par les enfants.

L'ensemble pourrait se finaliser en printemps 2010, moment où le conseil municipal des jeunes devrait se renouveler.

Enfin, les enfants ont signalé que le panneau indicateur en face de la poste, ne tenait pas.

La maire-jeune a dit qu'il faudrait des toilettes publiques dans les lotissements. Le maire-,,,,,, a précisait qu'il y avait déjà des toilettes au rond - point de la mairie, qui allaient être fermées le soir pour éviter les dégradations, et qu'il y en a également à l'aire de jeu Coste Rouge (qui ne sont pas toujours ouvertes )

 

Le dernier point exprimé par la maire-enfant est l'incivilité de certains propriétaires de chien qui font sortir les chiens des parcelles, dans les lotissements, pour que l'animal fasse ses besoins chez les autres ou sur la voie publique. Elle a dit que les excréments avaient été rapportés au propriétaire, chacun autour de la table disant que c'est ce qu'il fallait faire, et que cette preuve de civisme quotidien pouvait avoir des effets.

La séance a été close à 18h45.

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 21:26

1 / approbation du procès verbal de la séance du 31 mars 2009

 

2 / Comptabilité

a / décisions nominatives,

b / ligne de crédit

c / avenant au contrat d'assainissement avec la SAUR,

d / vente de la maison du Château

 

3 / Assistance technique du département dans les domaines de l'eau et des milieux aquatiques

 

4 / personnel communal

a / négociation du contrat d'assurance statutaire du personnel,

b / modifications des tableaux des effectifs

 

5 / communauté de communes FRAMPS 909

a / modification des statuts

b / modification de l'intérêt communautaire

c / modification de la compétence facultative et de la compétence optionnelle

 

6 / avis du conseil municipal pour l'exploitation d'une carrière de marbre à Laurens

 

7 / bail avec la Poste pour le bureau et l'appartement

 

8 / rappel annuel de la SAUR 2008

 

9 / création de nouveaux postes à l'école primaire

 

10 / questions diverses

 

Mon sieur Bernard Boisard

23 avenue du Stade

34480 MAGALAS

courriel : bernard.boisard@laposte.net

tél : 04 67 36 21 83

Monsieur le Maire

Mairie

34480 Magalas

objet : questions_diverse_juin2009

Magalas le 26 juin 2009

 

 

 

 

 

Monsieur le Maire,

 

Pour les questions diverses de la séance du mardi 30 juin 2009, Je souhaite que soient débattues les questions diverses suivantes :

 

A / La commission « association, culture, jeunesse, affaires scolaires, patrimoine » organise les manifestations municipales mais elle n'a pas travaillé sur les affaires scolaires et le patrimoine. Je souhaite un débat sur l'évolution des écoles à 5 ans et sur le développement de la protection du patrimoine magalassien.

 

B / Le fleurissement du village fut inexistant depuis le printemps. Plutôt que les non-dits, ne faut-il pas envisager des actions à moyen terme sur une réflexion à plusieurs, construite si les participants peuvent espérer être un peu entendus ?

 

C / Quelle est la situation des rencontres avec les investisseurs sur l'énergie photovoltaïque ?

 

Pour la séance du conseil, je présenterai précisément mes interrogations.

 

Je sais que les séances sont longues. J'ai déjà demandé que des questions soient reprises dans l'ordre du jour. Jusqu'à maintenant, vous posiez vos questions diverses, que je découvrais en séance. Je demande un élargissement de l'esprit démocratique jusqu'à me permettre de poser des questions diverses, pas primordiales puisque vous avez le pouvoir de définir la manière de poser celles-ci.

 

Veuillez agréer, Monsieur le maire, l'expression de mes salutations distinguées.

 

 

Bernard Boisard

 

 

 

 

 

copies pour informations

Monsieur le directeur des services administratifs

Conseillers municipaux avec adresse courriel

objet informatique: 2009-06-26_QuestionsDiverses

 

 

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 16:54
 

écrit dimanche 10 mai 2009

 

Vendredi, un magalassien me demande l'article Midi Libre du 30 avril 2009. Réponse du Maire à Bernard Boisard.

Je confirme que 2009 est une année remarquable pour le public qui est venu assister au vote des Budgets. Les explications ont été beaucoup plus précises qu'au 24 avril 2008.

A l'automne, nouvellement élu, j'ai demandé les documents qui ont été distribués, alors, aux élus.

De plus j'ai regardé le compte-rendu du conseil du 24 avril 2009 . Il est rappelé que les taux des taxes d'habitation (20,55%), taxes sur le foncière bâti (27,70%), et les taxes sur le foncier non bâti (86,12%) n'ont pas été modifiés. Idem en 2009. Mais, l'État a réactualisé les bases, donc les impôts. De plus, il est écrit que le « budget 2008 avec un équilibre recettes/dépenses estimé de la façon suivante :

Fonctionnement 2411 139,00€

Investissement 4888205,00€ »

Or 4888205,00€  est, d'après l'imprimé complet du budget, la somme des sections fonctionnement et investissement. Défaut d'attention de 23 élus.

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 10:51
 

 

Écrit & Transcrit dimanche 10 mai 2009

Sur le site municipal de Magalas, le Maire, M. Charles Hey a affiché une lettre (voir ci-dessous) qu'il a jointe à la pétition déposée en mairie, avec son autorisation, par Mme Candau Andrée.

Cette lettre qui affiche en gros caractères « LA POSITION DU CONSEIL MUNICIPAL AU SUJET DU FOUR DE L'ANCIENNE MAISON ADILLON » est un faux compte-rendu car l'avenir précis du four, peu banal, de Magalas, n'a jamais fait l'objet d'une discussion en commission patrimoine ou en séance du Conseil Municipal. Étant conseiller, j'avais pourtant demandé qu'il y ait ce débat. Déjà une fois, pour la désignation des représentants au SICTOM Agde-Pézenas, le maire a publiquement dit que je ne pouvais être élu. Le sous-entendu étant à 22, nous sommes le Conseil Municipal. Il est vrai que les 22 ne parlent que par une seule voix.

La pétition peut être signée à la Boulangerie et à la Pharmacie.

 

Une citoyenne de Magalas a demandé que son opinion sur l'avenir du four soit reprise sur le site municipal. Pour nous rassurer sur la pluralité des opinions qui existe à Magalas, je recopie le courriel envoyé à M. le Maire, Charles Hey, :

 

Monsieur le Maire et les membres du Conseil Municipal,



Je peux lire sur le site municipal que vous avez toujours voulu protéger le four banal. Je vous en remercie et c'est tant mieux, pour notre patrimoine.


Je regrette toutefois que vous cédiez un tel ouvrage, une belle page de notre histoire à un particulier pour quelques raisons financières qui ne font pas le poids face aux siècles d'existence de notre four banal. Vous ne réalisez pas la chance que nous avons d'en être propriétaires. Je dis propriétaires car en effet, il est bien à nous tous Magalasssiens, ô combien attachés à notre village, et son passé.


Il est ressourçant de puiser dans les témoignages des siècles passés pour repère, en construisant notre présent et notre futur sur des traces laissées par nos ancêtres.


Si le four mérite d'être sauvegardé, il doit aussi être mis en valeur, aux regards de tous, sur une place, près d'un banc, où jeunes et vieux pourront l'admirer avec fierté.


Mon message vous paraîtra peut-être insignifiant, face à vos projets et votre décision, mais sachez que comme moi, d'autres personnes sont émues de nous séparer du four banal.


Peut-être pourriez-vous demander l'avis des Magalassiens propriétaires de ce four ?



Un grand merci de considérer mon message et de le communiquer sur le site de la mairie.


Isabelle Barthès.

 

Lettre jointe du maire de Magalas, M. Charles Hey,

« Vous avez peut-être été contacté pour signer une pétition ou vous allez l'être. Avant de signer, il convient que vous connaissiez

LA POSITION DU CONSEIL MUNICIPAL

AU SUJET DU FOUR DE L'ANCIENNE MAISON ADILLON 

Magalassiens, Magalassiennes,

Reprenons l'histoire du four si « brûlant », il y a quelques années une notification de l'expert dépêché par le Tribunal d'Instance a jugé la ruine comme à riques pour le public. La famille a alors cédé la propriété à la colleectivité contre le franc symbolique à charge pour elle d'effectuer les travaux de mise en sécurité. Ce qui a été réalisé. Que faire ensuite de cette maison ? Après consultations d'organismes d'habitats sociaux quui l'ont refusé vu le prix de l'investissement nécessaire, restaient deux solutions : soit démolir pour réaliser des place »s de parking, soit vendre et récupérer des liquidités pour d'autres investissements municipaux. Cette dernière solution a été envisagée, reste que ce n'est pas la mort annoncée du four.

 

Dans la perspective de la vente, nous recevons les deux ou trois personnes qui ont fait les propositions les plus élevées en compagnie d'un responsable du service archéologique du Ministère de la culture. Il sera clairement «établi dans l'acte notarié la servitude concernant le four, il devra être conservé et ouvert au public lors de deux ou trois occasions annuelles, comme la journée du patrimoine par exemple. Nous avons trop le souci de notre héritage historique pour le brader. Nous l'avons d'ailleurs déjà prouvé avec la réfection du clocher réalisée sous la responsabilité de la DRAC.

De plus, une étude pointue a été de »mandée à la DRAC de Montpellier ; leur diagnostic nous permettra d'orienter notre choix de manière sûre et réfléchie.

Vous connaissez maintenant la position du Conseil Municipal qui contrairement à ce qui est annoncé ici ou là, ne souhaite pas démolir ce four. Alors la pétition ... » fin du document


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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 20:37
 

Monsieur le Maire

Mairie

34480 Magalas

Magalas le jeudi 23 avril 2009

LETTRE OUVERTE

 

 

Monsieur le Maire,

 

 

Le patrimoine de la communauté des Magalassiens est fait de biens qui n'ont pas de typicité particulière, contemporains et facilement renouvelables ; Mais beaucoup plus rarement, nous avons des biens originaux, restes d'usages passés. L'année 2008 nous a montré cela sur la porte « Pendriès » : face Ouest en pierres d'origine, puis du mortier dessinant de fausses pierres.

 

Aujourd'hui, vous comprenez que je pense au four banal. ( 1 )

 

Dans le Biterrois, notre four serait le 4 ème four banal : Montblanc, Cessenon et Rosis.

 

C'est une banalité de dire que celui de Magalas mérite de l'attention, qu'il est un élément d'une politique culturelle, d'autant plus que vous venez d'obtenir une aide de Ministère de la Culture.

Si le cœur du vieux village est un pôle d'attraction touristique, il faut qu'il y ait quelque chose à voir.

 

 

Grâce au questionnement historique de Mme Candau, le four a vu son existence passer de supposée, grâce aux archives, à réelle et constatée, durant l'année2007, (four adossé à l'enceinte du Château). Avez-vous appliqué le code du patrimoine Article L531-14 ?

 

L'existence du four étant reconnue, je vous demande, ainsi qu'à Mme Cauvy, adjointe chargée du Patrimoine, d'organiser un réunion des conseillers, avec participation des associations et des personnes, qui portent de l'intérêt au patrimoine.

 

D'abord, cette réunion permettait de connaître qu'elle est la contrainte majeure qui vous pousse à vente.

Ensuite, un groupe en libre réflexion permettrait de concrétiser des idées et de résoudre votre problème et celui que vous posez à de nombreuses personnes qui ont et souhaitent garder une mémoire commune.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes salutations distinguées.

Bernard Boisard

Conseiller Municipal de Magalas,

Mon sieur Bernard Boisard

23 avenue du Stade

34480 MAGALAS

courriel : bernard.boisard@laposte.net

tél : 04 67 36 21 83

Magalas le jeudi 30 avril 2009

 

LETTRE d'accompagnement

à la lettre ouverte envoyée

à M. le Maire de Magalas

 

Madame, Monsieur,

 

 

 

L'actualité de Magalas porte sur l'avenir patrimonial du village.

 

Magalas, qui n'est pas une circulade ( 2 ), est un vieux village.

Des parties de l'église ont été classées. Et dans les environs de la place du château, il y a quelques restes. A l'air libre, ces monuments se dégradent (obits, fontaine païenne aux Aires).

Dans des propriétés privées, suivant les propriétaires, ils seront protégés, privatisés ou détruits.

 

La question qui est posée aujourd'hui, aurait pu être posée, il y a 10 ans. Alors, il n'y avait pas eu de reprise de travaux sur les archives. De plus, dans le village ancien, les aménagements n'étaient pas proches de l'ancien château.

Il y a quelque temps, la Commune a déclassé et vendu le chemin public qui allait de la Rue de la Montagne au Puech de Montcalm. Un accès au Libron a été perdu.

Ensuite, en 1999, la Commune a emprunté pour acheter la maison Arnaud, rue de la République, section G, parcelle 1282 sur le plan.

Cette maison a un escalier à « vis ». La maison voisine 1252, avait un plafond à la française.

Cette maison-là a été revendu par la Commune alors que l'emprunt court toujours.

Sur le budget 2009, la dette pour cette immobilisation reste de plus de 11.000 €. Cette pratique laisse songer sur la fonction de caution qu'a jouée cette maison pour l'obtention de crédits.

Qu'en est-il du patrimoine privatisé?

Sur le haut de l'escalier, la parcellisation entre les voisins s'est conclue par la réduction de la hauteur de l'escalier : L'idée que les Magalassiens pouvaient se faire de leur village est abîmée.

Pour la journée du Patrimoine 2007, les propriétaires ont accepté que l'escalier soit visité du rez de chaussée au 1 er étage. C'est mieux que rien et nous pouvons les remercier : Cet escalier fait partie des traces les plus anciennes de Magalas.

Qu'en est-il du patrimoine communal ?

Au dernier conseil municipal 2009, j' ai demandé par écrit au Maire, que le Conseil débatte du patrimoine et des archives, lors des questions diverses. Pas de réponse. Depuis l'installation du Conseil Municipal, il n'y a pas eu inventaire des archives (code du patrimoine Article L212-10 ; Article L212-27, décret 88-849 du 28/07/1988).

Que fait la commission municipale « Patrimoine» ?

Quant à l'inventaire du patrimoine architectural ou lapidaire appartenant à la commune ou sous la protection de la Commune, il n'est relaté dans aucun document public de Magalas.

Le 31 mars 2009, la majorité municipale met à 0 € les immobilisations corporelles dans l'opération III B3 n° 76 maison Adillon. Ce patrimoine historique a donc une cote d'estime nulle, pour la Commune ?: Il est vrai que le bâtiment en ruine avait été obtenu pour le franc symbolique.

Simultanément, la mise en place d'immobilisations dans l'opération III B3 n° 25 Centre Culturel est engagée pour une valeur de plus de 612.000 € dont 296.000 € empruntés et 159.000 € venant d'une subvention du Ministère de la Culture. Cela a été approuvé par 22 conseillers sauf moi-même.

Rien de tout cela n'a été discuté en Commission des associations, de la culture, de la jeunesse, des affaires scolaires et du patrimoine. La demande de réunion pour réflexion , que j'ai faite, n'a pas eu de réponse.

Un four n'est-il pas un monument que l'on met en exergue comme une porte de l'amitié, porte Pendriès,  un tombeau « famille Bédrines » ou une cloche ?

D'autres collectivités recherchent une mémoire collective ; Nous avons l'exemple d'autres communautés de Communes que la FRAMPS, dans l'Hérault, qui s'y intéressent ( dont : http://www.cc-vallee-herault.fr/Puits-lavoirs-et-fontaines.html ) ; La commune de Cessenon a aménagé une belle place avec son four.

Quel intérêt financier ?

Extraire 40.000 € de ces pierres ? Si un jour, nous nous rapprochons de l'Agglomération de Béziers par développement du SCOT du Biterrois, nous serons intéressés par leur choix de développer le tourisme, secteur de production qui attire les ressources financières extérieures au Biterrois. Qu'aurons nous ? Qu'un discours type à raconter ? « Derrière cette porte, vous pourriez voir …... ». Mais , il est vrai que l'activité économique finance la FRAMPS et non pas la Commune.

Quels avenirs ?

1/ vente aux plus offrant : 40.000 € de vente moins 0 € d'achat, l'acte est comptablement bénéficiaire et je comprendrai,demain, lorsque la commune va vendre d'autres biens communaux.

2/ vente après création d'une parcelle communale correspondant à la surface du four avec un droit de passage , juridiquement justifié pour une parcelle enclavée. Les autres simonies ( 3 )ne tiendront que le temps de la signature de l'acte de vente.

3/ 3,1 mise en valeur pour faire des fêtes à thème (cuisson de pain, pizzas, etc, avec repas animés ) , ou pour que les gens du quartiers s'assoient (lieu plus adapté /soleil – libération d'espaces de stationnement au nord de la place), pour attirer complémentairement au tourisme gastronomique ( restaurant Bontemps, Pizzeria).

3,2 ouverture à côté du local à poubelles, d'un accès créant une rue à l'impasse de l'abattoir. Les autres collectivités locales aident ce type de travaux : A l'Agglo CABÈME, la prise en charge serait à 100%.

 

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Bernard Boisard, conseiller municipal de Magalas.

1Code du Patrimoine Article L510-1

Constituent des éléments du patrimoine archéologique tous les vestiges et autres traces de l'existence de l'humanité, dont la sauvegarde et l'étude, notamment par des fouilles ou des découvertes, permettent de retracer le développement de l'histoire de l'humanité et de sa relation avec l'environnement naturel.

 

 

 

2Le concept de circulade a été défini par K Pawlowski. L'auteur précise, en page 67, que Magalas est une agglomération circulaire mais non une circulade.

3http://fr.wikipedia.org/wiki/Simonie : La simonie fut de tout temps un acte honni, contraire à la parole de Jésus-Christ de l’Évangile selon Matthieu : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mt, X.8).

 

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 20:25
 

Écrit lundi 4 mai 2009

Question :Demande d'un Magalassien à propos de la somme des investissements sur le terrain de football de l'Arboury.

Réponse

Sur le budget 2009 -IV annexes A2,4

 

Cet emprunt représente 0,8 % de la dette actuelle de la Commune. Il a été signé en 2002, 40.000 € remboursables jusqu'en 2017 (15 ans)

 

 

229206 / 650781,4 = 0,35 = 35 % des emprunts communaux 2009 financeront la pelouse du stade.

Emprunts ventilés par type de taux au 01/01/2009

Organisme prêteur

Montant initial

 

Capital restant

 

 

Capital restant

Niveau du taux

 

 

Intérêts à payer

% par type de taux

Emprunts à taux fixe sur la durée du contrat

 

 

dû au 01/01/2009

dû au 31/12/2009

à la date du vote du budget

de l' exercice

selon le capital restant dû

Réfection pelouse stade 1984

Caisse d'Épargne Trésorerie

40 000,00 €

26 194,43 €

23 747,49 €

4,28%

1 121,12 €

0,80%

 

 

 

 

 

 

 

 

Financement des opérations d'investissement

Dépenses =Réalisations cumulées au 01/01/2009

 

Dépenses= Restes à réaliser

 

Dépenses= prévision 2009

Recettes affectées au compte

 

Solde de financement

(1)

(2)

(3)

(4)

(5)

(6)==3+4-5

23_TRAVAUX STADE_article 23_Immobilisations en cours

8 850,40 €

0,40 €

475 226,00 €

 

 

Article 1323_Subvention d'équipement départementale

 

 

 

160 020,00 €

 

Article 1641_Emprunts en unités monétaires

 

 

 

229 206,00 €

 

23_Besoin de financement

 

 

 

 

86 000,40 €

75_acquisi terrains Paum+geomet__article 2111_Immobilisations corporelles

1 076,40 €

4 400,00 €

 

 

 

75_Besoin de financement

 

 

 

 

4 400,00 €

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 19:11

 

 

Écrit le 8,11 & 12 avril 2009

Communiqué de la secrétaire d'Etat à la Famille

Le 4 avril, Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille, annonce « L'État va créer 100.000 places en crèche, et lancer à la rentrée des jardins d'éveil »

 

"Nous tiendrons les objectifs définis par le président de la République de créer 200.000 offres de garde supplémentaires", a affirmé la secrétaire d'Etat dans l'édition du samedi du JDD.
Selon elle, "l'Etat fait un effort considérable en augmentant le Fonds national d'action sociale (Fnas) de 7,5% par an, soit 1,2 milliard d'euros supplémentaires, pour la création de
100.000 places en crèches".
Les autres offres de gardes se feront par les "nouvelles dispositions de diversification des modes de garde votées par le Parlement
(regroupement d'assistantes maternelles, passage de trois à quatre enfants par agrément)", et "le développement de l'accueil collectif: crèches classiques, d'entreprise, création de jardins d'éveil, optimisation des places de crèches hospitalières...", a précisé Nadine Morano. Les jardins d'éveil pour les 2-3 ans seront expérimentés "dès la rentrée" et "intégrés dans les écoles lorsque cela est possible", a-t-elle dit.

"Le financement de 8.000 places (en jardins d'éveil) est prévu dans la nouvelle convention que nous signerons avec la Caf ", a-t-elle ajouté. Il sera assuré par la Caf, les collectivités locales, les parents en fonction de leurs revenus, et "les entreprises qui dans le cadre de leur politique familiale pourront financer les places de jardins d'éveil tout comme elles financent des places de berceaux".
Selon une
étude de la Drees, 63% des enfants de moins de trois ans sont gardés par leurs parents la majeure partie de la semaine, contre 18% par une assistante maternelle et 10% dans une structure d'accueil collectif.

Source de l'extrait: http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/det_artNL.asp?id=33439&supportId=56

Communiqué CNAF

le 7 avril le président de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF), Jean-Louis Deroussen :

"Il y a un effort significatif mais qui devra continuer à progresser", a-t-il déclaré. "On ne répond pas à toutes les demandes. (…) Si on voulait vraiment donner à toutes les familles la possibilité de faire accueillir leur enfant, on arriverait dans les 350.000" créations de place en crêche, a précisé le président de la Cnaf.

Ces créations devaient être un élément de la convention d'objectif et de gestion (COG) pour la période allant de 2009 à 2012, examinée le même jour par le conseil d'administration de la Cnaf.

La secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano "a affiché 100.000 places en accueil collectif, ce qui est une répartition de nouvelles places, de meilleurs taux de fréquentation dans les crèches existantes, les crèches hospitalières qui ouvriraient des places hors salariés de l'hôpital", a expliqué Jean-Louis Deroussen.

Il y aura par ailleurs "une proposition d'amélioration dans les offres individuelles, de type micro-crèche et regroupement d'assistantes maternelles", a-t-il poursuivi.

Le budget consacré à l'accueil du jeune enfant devait être voté lors du conseil d'administration. Il prévoit de passer de 1,8 milliard d'euros en 2008 à 2,7 milliards en 2012, selon la Cnaf.

Source : http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/det_artNL.asp?id=33476&supportId=56

 

 

 


Source : page 18 in '' Le délégué de l'éducation nationale '' n° 218 – mars 2009

Une expérience en languedoc

 

« Depuis la rentrée scolaire du mois de septembre 1993, existe à Marvejols -48100- un accueil conjoint : crèche municipale - école maternelle publique la Coustarade, en ce qui concerne l'enfant de deux ans. Cette formule a été mise en place suite à un travail de concertation mené par les directrices des deux institutions, qui se trouvaient dans l'obligation de gérer en même temps les mêmes usagers. En effet, l'institution crèche accueille les enfants de 0 à 3 ans et l'institution école maternelle peut accueillir les enfants à partir de l'âge de 2 ans. Il existe donc une année commune aux deux systèmes.,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, CONCLUSION Aujourd'hui, cette expérience fonctionne toujours. Les problèmes pratiques majeurs sont entièrement réglés et la formule évolue vers un partenariat plus soutenu au niveau des contenus, tâche, il est vrai beaucoup plus délicate. Néanmoins, la validation de l'expérience est prouvée par la demande continuelle des familles. Il est anecdotique de signaler que certaines familles, qui n'ont pas besoin des services de la crèche parce qu'un des deux parents n'a pas d'activité professionnelle, placent leur enfant à la crèche en formule halte-garderie pour qu'il bénéficie dans l'avenir de la formule accueil conjoint! Mais une certaine honnêteté est ici à signaler. Le succès de l'expérience est dû principalement à deux paramètres: d'une part, la proximité géographique des deux lieux: crèche et école, d'autre part le volontariat actif des équipes de chaque institution.

Source : Dominique FARRAN PEMF École mat. Les Chênes Mende (48)

http://www.crdp-montpellier.fr/ressources/GER/Ger01_06.htm

 

Analyse personnelle

Ces informations sont complémentaires à l 'analyse plus générale sur l'école publique – le service public d'enseignement.

L'analyse que j'en fais est de prendre en compte les groupes sociaux présents à Magalas. Les Magalassiens ne s'expriment pas sur l'avenir qu'ils souhaitent pour leurs enfants.

Les institutions se prononcent : La population enfantine augmente donc l'école élémentaire de Magalas va avoir un poste d'enseignant en plus, une douzième classe (260 élèves environ en 2008-2009). La Commune va aménager une salle de classe en divisant une salle polyvalente. 85 enfants mangent dans la cantine qui était prévue pour une quarantaine d'enfants. En pratique, il suffit d'augmenter le nombre de services.

Que l'État envisage de développer l'idée des « jardins d'éveil » ne peut être qu'une préoccupation généreuse.

Pourtant, il faut intégrer dans la réflexion qu'il est également dit par le Gouvernement que les entreprises doivent se rapprocher des lycées pour les financements. Les lois évoluent pour que l'éducation soit un secteur comme les autres, un des secteurs économiques basé sur la politique contractuelle : l'accord entre 2 personnalités morales reconnues suffit.

La morale nationale française dont la laïcité fait partie, l'état d'esprit d'apprendre à douter, réfuter ou approuver, les affirmations des autres citoyens, ne sera plus le fondement républicain.

Les directeurs d'école apprendrons à avoir un bon commerce avec d'autres structures collectives. Ils ont déjà commencé : la Commune ( coopératives scolaires [ en 2008 maternelle=1500 € et 1.aire 1538 €] ), les associations, les entreprises.

Dans la suite, recevant les financements, les enseignants donneront, souvent par le silence, les idées sur les comportements à avoir; Pour moi, c'est un risque.

Actuellement, ces comportements se voient dans les centres de formation pour adultes.

Ce ne sera plus « ce mot barbare d'instruction publique » Les mots changeront. À changer, c'est ce scénario à réécrire.


Dans les 2 documents d'actualité, il est dit que les finances viendront des Caisses d'Allocations Familiales. Mêmes les syndicats de salariés se plaignent de la gouvernance de ces institutions sociales à cooptation ( par la volonté de l'État, les clercs choisissent d'autres clercs loin d'un débat en public). Les ressources des CAF viennent des cotisations patronales sur les salaires.

A Magalas, le conventionnement CAF pour les actions « accueil de loisirs sans hébergement » et « accueil de loisirs associé à l'école » est fait par la Communauté de Communes FRAMPS, qui délègue.

L'accueil durant la petite enfance est assuré par la crèche intercommunale de Puimisson et l'association locale« les Grapillons » dans une salle communale (+ 600 € de subvention communale en 2008).

 

« Pour l'État, le service public d'accueillir commence à l'âge de 2 ans. Les enfants qui ont atteint l’âge de 2 ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et classes maternelles dans la limite des places disponibles » précise le site de la FCPE.

Depuis le début des années 1980 – 30 ans – l'accueil ne concernait que 1 enfant de 2 à 3 ans sur 3 enfants, et l'exception se marque ; Aujourd'hui , 1 sur 5 va à l'école. Pourtant, l'école lorsque les moyens sont donnés pour avoir des effectifs et des moyens d'éveil, est le lieu égalitaire pour la réussite scolaire de l'enfant.

 

L'expérience de Marvejols montre que les structures publiques peuvent donner la priorité à l'intérêt de l'enfant.

Sur Magalas ou sur le territoire de la FRAMPS, institutions qui se partagent  la compétence jeunesse, il est nécessaire d'avoir un débat.

 

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